Racialism and eugenics in Greek criminology: the case of Konstantinos Gardikas (1896-1984)

Cet article met en lumière les influences des théories raciales et eugéniques dans la fondation de la criminologie grecque. Il s’attache à Konstantinos Gardikas, le fondateur de la criminologie grecque et son principal représentant des années 1930 aux années 1970. Après avoir étudié en Suisse, il a...

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Detalles Bibliográficos
Autor principal: Abdela, Ephē (Autor)
Tipo de documento: Electrónico Artículo
Lenguaje:Inglés
Publicado: 2020
En: Crime, histoire & sociétés
Año: 2020, Volumen: 24, Número: 1, Páginas: 115-139
Acceso en línea: Presumably Free Access
Volltext (lizenzpflichtig)
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Gargar...
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Sumario:Cet article met en lumière les influences des théories raciales et eugéniques dans la fondation de la criminologie grecque. Il s’attache à Konstantinos Gardikas, le fondateur de la criminologie grecque et son principal représentant des années 1930 aux années 1970. Après avoir étudié en Suisse, il a fondé les principaux services criminologiques et médico-légaux grecs et a entretenu des relations étroites avec les organismes criminologiques et policiers européens et internationaux. En tant que professeur d’université, ses manuels ont influencé plusieurs générations de juristes. L’article traite de son usage des idées raciales et eugéniques et interroge comment ses écrits et son enseignement ont reproduit après la guerre, presque sans changement, ses vues de l’entre-deux-guerres : fondements biologiques du crime, rôle de l’hérédité, de l’atavisme et de la race, ainsi que les « mesures préventives»  pour endiguer le crime, en particulier la stérilisation et la castration. Gardikas considérait la criminologie comme une branche du droit pénal et contribua à la prédominance des pénalistes en matière criminelle, à l’exclusion des psychiatres et des médecins.
This article highlights the racial and eugenic influences underpinning the establishment of criminology in Greece. It focuses on Konstantinos Gardikas, the founder of Greek criminology and its principal representative from the 1930s to the 1970s. After studying in Switzerland, he founded the main Greek criminological and forensic services, and maintained close relationships with European and international criminological and police bodies. As a university professor his textbooks influenced many generations of jurists. The article discusses his use of racial and eugenic ideas and asks why his writing and teaching reproduced after the war almost unchanged his interwar views on the biological basis of crime, the role of heredity, descent and race, and the "insurance measures" to prevent crime, particularly sterilization and castration. Gardikas saw criminology as subordinate to criminal law and contributed to the predominance of penologists in criminal matters, excluding psychiatrists and medical doctors.
Notas:Literaturverzeichnis
ISSN:1663-4837
DOI:10.4000/chs.2708