Lethal violence in decline?: a critical review of historical homicide rates in England

L’hypothèse largement acceptée d’une tendance générale au déclin de long terme des violences meurtrières en Angleterre depuis la fin de la période médiévale est fondée sur une apparente diminution des taux d’homicide. Cet article revient sur les problèmes posés par l’utilisation de ces données stati...

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Bibliographic Details
Main Author: Seebröker, Benjamin (Author)
Format: Electronic Article
Language:English
Published: 2021
In: Crime, histoire & sociétés
Year: 2021, Volume: 25, Issue: 2, Pages: 33-57
Online Access: Volltext (lizenzpflichtig)
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Description
Summary:L’hypothèse largement acceptée d’une tendance générale au déclin de long terme des violences meurtrières en Angleterre depuis la fin de la période médiévale est fondée sur une apparente diminution des taux d’homicide. Cet article revient sur les problèmes posés par l’utilisation de ces données statistiques sous-jacentes. Il procède à un examen critique des sources mobilisées, des différentes méthodes d’analyse utilisées et questionne la fiabilité des estimations démographiques. Il présente également de nouvelles données provenant du Lancashire, où ces taux ont fortement augmenté entre 1728 et 1821. Ces résultats amènent à reconsidérer la thèse d’une baisse globale à long terme des taux d’homicide. Ainsi, plutôt que d’adhérer à la thèse d’un déclin à long terme de la violence, la recherche devrait davantage se concentrer sur des études locales et les périodes clés de transition afin de produire de nouvelles connaissances sur l’histoire des violences graves.
The broadly accepted assumption that England witnessed a long-term overall decline in lethal violence since the late medieval period is based on an apparent downward trend of homicide rates. This article revisits the problems inherent in the underlying statistical data. It critically examines the source material, the different methods scholars used to analyse it and the reliability of population estimates. Additionally, it presents new evidence from Lancashire, where rates rose sharply from 1728 to 1821. All findings lead to the conclusion that we may have to reconsider the thesis of a long-term overall decline of homicide rates. Furthermore, instead of adhering to the thesis of a long-term decline, research should focus more on local evidence and key periods of transition in order to gain new insights into the history of serious violence.
ISSN:1663-4837
DOI:10.4000/chs.3050